Certains lieux résument davantage que d’autres l’essentiel du passé iranien. Le Musée archéologique de Téhéran permet, certes, une immersion initiale dans l’Histoire du pays, mais c’est à Persépolis que le voyageur découvre ce qu’était la puissance et la gloire des souverains achéménides fondateurs, au premier millénaire avant notre ère, d’un empire qui se voulait universel mais qui tombera sous les coups d’Alexandre le Grand. Au nord de l’imposant site qui vit le dernier shah d’Iran célébrer le 2500e anniversaire de l’Empire perse, c’est au souverain safavide Shah Abbas qu’Ispahan doit sa prospérité passée et son exceptionnel patrimoine monumental. Il y transféra, en effet, sa capitale à l’extrême fin du XVIe siècle et y mit ensuite en œuvre un programme de construction d’une ampleur exceptionnelle.. Avec ses anciennes tours du silence, héritières de la tradition zoroastrienne, et sa Grande Mosquée, l’ancienne ville caravanière de Yazd apparaît également comme l’un des plus brillants symboles du passé persan.